soizen

J'ai un blog et je n'hésiterais pas à m'en servir.

Vendredi 21 août 2009 à 22:18

Mes amis, l'heure est grave puisque cela fait plus de deux cent ans qu'elle a sonné.
Il se trouve que ce week end, j'eus un débat relativement court mais pour autant assez constructif sur le thème : " La déclaration des droits de l'homme est loin d'être appliquée en France, si tout le monde il était égaux entre eux ben ça se saurait ".
Mieux formulée, la thèse n'en était pas pour autant moins erronée pour cause d'incompréhension du texte.

Avant que je décide de vous livrer ici une petite explication de texte, je tiens à préciser que la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 (parce qu'il y en a eu d'autres, en France) est pour moi et pour toute personne censée, un modèle de texte juridique parfaitement réussi, formulé avec la plus grande précision tout en restant large et d'une parfaite justesse. Au moins ça oui. Tiens d'ailleurs je vous montre en image à quel point c'est joli :

http://www.clg-rolland-sartrouville.ac-versailles.fr/IMG/jpg/Declaration_des_Droits_de_l_Homme_1789.jpg

Voilà, cette cause étant entendue, vous serez au moins en mesure de comprendre ma totale objectivité en la matière et la fiabilité de mes arguments. (Sur l'image il y a le lien sur le texte, que ça serve au moins à quelque chose). Nous pouvons donc passer à autre chose.

Nous disions donc, article premier :

Article premier

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.


Avant d'analyser le texte, il faut préciser que cette DDHC, appelons-là par son petit nom, est, comme celui-ci l'indique, une déclaration de droits. Cela signifie qu'elle a une vocation très générale, elle ne fait "que" poser des principes, et même de grands principes, que les textes postérieurs doivent s'efforcer de respecter.
A l'heure actuelle, cette déclaration fait partie du "bloc de constitutionnalité". C'est à dire que, pour contrôler les lois, le conseil constitutionnel considère que ce texte doit être respecté au même titre que la constitution. La DDHC n'est donc pas là uniquement pour faire joli, et si un texte ne respectait pas ce principe d'égalité, en France, le conseil constitutionnel aurait dû, sous réserve qu'il soit saisi, le censurer.

Pour autant, allez expliquer à un jeune immigré du 9.3 qu'il est parfaitement égal à un élève quelconque d'Henri IV ou de Louis-le-grand, et qu'il a les mêmes chances de réussite, vous aurez au moins droit à une euthanasie rapide.
L'égalité des conditions, en France comme presque partout ailleurs, n'existe absolument pas. L'erreur étant de croire que le texte la rend obligatoire.

En effet, de quoi voulait-on parler dans cet article premier?
Tout d'abord, de la liberté de chacun, chère aux philosophes et penseurs de l'époque, de faire absolument tout ce qui ne nuit pas à autrui.
Ensuite, de l'égalité en droit de chaque homme, et pas seulement en France, mais de chaque homme partout sur Terre, et ce dès la naissance, où qu'elle ait lieu, jusqu'à la mort (et encore, à l'heure actuelle on pourrait élargir à la conception et l'inhumation, ainsi que la descendance).
Sans même parler de l'exception de la seconde phrase, cela signifie qu'à aucun moment, un homme ne peut avoir des droits différents de ceux d'un autre homme.
Pour en revenir à l'éducation, n'importe quel élève a le droit d'aller à l'école et de s'y voir enseigner la même chose et dans les mêmes conditions.
Les mêmes conditions?
Oui, chaque école bénéficie d'un budget normalement équivalent, du même nombre d'équipements, de professeurs, de salles de cours, proportionnellement au nombre de places.
Cela suffit-il à réduire les inégalités de fait? Absolument pas madame la Marquise.

C'est donc pour cette raison que, même en 1789, on a crû bon d'ajouter une exception ou peut être même ce qu'on pourrait appeler une atténuation : Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.

Il ne s'agit pas ici de justifier des inégalités de droit mais de distinguer les personnes et les situations quand cela s'avère nécessaire pour l'utilité commune, ce que l'on qualifierait aujourd'hui peut être plus facilement d'intérêt général. Prenons cette fois un autre exemple, celui de l'accès à la justice : Les mêmes moyens sont donnés à tous de prendre connaissance du droit : Internet, Journal Officiel, Sites des organisations nationales et internationales, ouvrages payants (mais pas non plus équivalents à un mois de SMIC). Mais cela n'est pas suffisant : L'accès au droit ne signifie pas sa compréhension et signifie encore moins d'avoir la possibilité de se défendre seul, sans pouvoir payer un avocat.
Il y a donc la possibilité d'être défendu gratuitement par un avocat grâce à l'aide juridictionnelle si vos revenus le justifient.
Mais cela supprime t-il les inégalités? Si vous avez suivi, là encore vous me répondrez par la négative : On ne peut pas déplorer d'inégalité de droit entre toutes ces situations, néanmoins il serait hypocrite de parler d'une égalité de fait parfaite.
Alors que fait-on ? Eh bien on y travaille, petit à petit, et on obtient un résultat qui n'est jamais parfait, mais pour le coup, depuis 1789, il serait de mauvaise foi de ne pas noter un certain progrès. Et quoi qu'il en soit, il s'agit toujours d'inégalités de fait, et non de droit, ce que la déclaration des droits de l'homme de 1789 ne visait pas.

Que des lois inconstitutionnelles échappent parfois aux mailles du filet, que des inégalités de fait demeurent, qu'ils faillent les réduire ou non, il n'empêche qu'on peut difficilement reprocher à la loi ce pour quoi elle n'est pas responsable.

Jeudi 6 août 2009 à 17:38

Cette semaine, je suis en verve. Et mon médecin m'a dit d'utiliser ma verve sinon après on en met partout, ça tâche, ça colle et on finit par écrire de la merde boursouflée d'orgueils dans les cahiers du cinéma, chronic'art ou n'importe quel magazine féminin vomitif. J'ai donc décidé à l'unanimité de moi-même (j'aime bien cette expression, je risque de la ressortir souvent) de vous chroniquer l'intégralité de mes sorties cinés de la semaine, heureusement je vous évite les dvd. Cela fait donc 3 films dans des genres aussi opposés que Fight Club et Bambi et dans des qualités aussi variables que les séries Oz et Prison Break (pour ceux qui ne connaissent pas Oz, achetez les saisons et faites moi penser à faire un article spécial séries TV).


BRÜNO- Réalisé par Larry Charles

 

Une icône autrichienne de la mode et de show TV déchue décide de trouver le moyen de faire parler de lui par tous les moyens possibles après s'être fait larguer par son copain du moment. Il décide donc tour à tour de se procurer un petit enfant du Darfour, comme Madonna, en échangeant son Ipod, de recommencer à présenter des émissions gerbatoires comme seuls les américains savent en faire, de régler le conflit du Moyen Orient et de devenir hétérosexuel.

http://media.paperblog.fr/i/211/2117585/bruno-larry-charles-L-1.jpeg
Autant le dire tout de suite, l'ensemble est très inégal et c'est dommage car le début met dans de mauvaises dispositions pour apprécier d'autres sketchs relativement bien trouvés et vraiment intéressants. N'ayant pas vu Borat, je ne sais pas si c'est une habitude chez Sasha Baron Cohen, mais si l'idée était de dénoncer la société américaine et ses travers, il est clair qu'il n'y échappe pas lui non plus.

Pleins d'idées sont pertinentes : autant dire qu'il a été plus proche de régler le conflit israélo-palestinien que beaucoup de gens ayant essayé avant lui. Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il n'hésite pas à risquer sa peau pour les besoins de la cause. En même temps, les Jackass non plus, et ça ne fait pas d'eux des dénonciateurs géniaux et incompris. D'autant qu'ici on ne sait pas si la problématique est vraiment de dénoncer quelque chose, ou juste de se complaire dans une certaine idée de la connerie, ce qui expliquerait bien des choses mais enlève tout reste d'intérêt à l'œuvre.

En gros, l'ensemble aurait fait une bonne émission de caméras cachés avec une multitude de sketchs, mais, pitié, pas un film. Les cartes illimitées sont faites pour ça me direz-vous, mais je ne conseille pas à ceux qui en sont démunis de tenter l'expérience, il y a trop d'autres raisons d'aller au cinéma.

Le problème, c'est que même dans l'optique de petits sketchs, quelque chose reste gênant : A aucun moment la caméra n'est cachée, ce qui se justifie dans une vraie émission de télé ou lors d'interview, mais jette un grand doute sur certains témoignages censés être recueillis spontannément. Peut être s'agissait-il vraiment de personnes piégées prêtes par exemple à risquer sans sourciller la vie de leurs enfants, mais permettez-moi d'en douter, même venant de la part d'américains moyens.

Dans la même veine, les acteurs ne sont pas vraiment et même pas du tout distingués des personnes « piégées », et on finit par ne plus trop savoir si c'est une fiction ou une émission de télé réalité.

Bref, intéressant mais pas assez, de bonnes idées mal exploitées, des scènes sympas à retrouver sur youtube, ça suffira largement.


 

THE READER- de Stephen Daldry

 

 

Mickael Berg, jeune lycéen allemand des années 50 vit une histoire passionnée avec une femme d'une trentaine d'années à l'insu de son entourage. Un jour, celle-ci déménage sans laisser d'adresses. Hanté par ce premier amour perdu aussi brutalement qu'il n'a commencé, il poursuit sa vie et entame des études de droit. Il assiste alors à un des grands procès d'anciens nazis, époque oblige, ici d'anciennes surveillantes des camps jugées pour avoir envoyé à la mort plus de 300 personnes. A la rancœur des allemands de cette époque contre les agissements de la génération précédente, s'ajoute l'horreur de sa découverte : Hanna, son ex-compagne est au banc des accusés et rien ne semble la disculper des horreurs dont on l'accuse.

 http://flicks.stanford.edu/image.php?id=71

Film sensible et juste, on s'accroche d'autant plus à l'histoire que les acteurs principaux sont impeccables. Kate Winslet a définitivement mérité son Oscar. Certains rôles secondaires ne sont pas en reste avec Bruno Ganz en professeur de droit percutant, Alexandra Maria Lara qui fait une apparition crédible et juste ainsi que David Kross en jeune lycéen tourmenté.


On peut peut être regretter que la romance et l'érotisme soient accommodés à toutes les sauces même si le résultat est loin d'être écœurant. Il faut même bien cela pour comprendre le désespoir futur du jeune Mickael, et surtout pour mettre le spectateur mal à l'aise à la vue de ce monstre qui n'en est pas un.

On avait reproché au film La Chute, avec le même Bruno Ganz dans le rôle d'Hitler, de donner un côté humain au monstre que l'on voudrait voir. Non, définitivement, les nazis n'étaient pas des gens comme nous. Le moins qu'on puisse dire est que The Reader récidive en dépeignant une ex-employée des SS comme une femme simple, un peu bourrue mais hyper sensible à la beauté des choses et des mots. Une femme qui assume ses actes, les accepte et les décrit simplement en mettant au défi quiconque de répondre à la question : "Mais vous, qu'auriez-vous fait?".
Question qui restera sans réponse comme la plupart des problématiques évoquées dans le film :  Comment vivre après avoir aimé un monstre ? A t-on le droit au pardon lorsqu'on a commis les pires atrocités ? Plus difficile, faut-il vraiment passer le reste de sa vie dans le repentir permanent de ces actes ? Enfin, comment une jeune génération peut-elle supporter les actes impardonnables de ses parents ?

Grand défi et également grande réussite : laisser ces questions sans réponses là où tous les moralistes de bas étages auraient cherché à "tirer la leçon", "déduire des enseignements", " faire passer un message". Ici demeure uniquement l'essentiel : le simple constat de l'homme, de sa nature et de ce que l'histoire peut amener de pire.

Un film sans fioriture mais efficace et poignant.




LA HAUT
- de Pete Docter, Bob Peterson


Un peu de douceur dans ce monde de brutes avec le dernier des Pixars. Un vieil homme qui vient de perdre sa femme et qui est menacé de finir sa vie en maison de retraite décide une fois pour toute de partir vivre en Amérique du Sud. Précisément, destination les chutes du paradis, là où lui et Ellie, sa femme, avait toujours rêvés d'installer leur maison. Et d'ailleurs, il la prend avec lui, sa maison, soulevés par des centaines de ballons à l'hélium qui rendraient jaloux n'importe quel propriétaire de jet privé. Malencontreusement, il se retrouve avec un invité surprise, puis rapidement plusieurs personnages se joignent à eux, tous hauts en couleurs et aussi attachants pour les enfants que pour les adultes.


http://www.digitalthink.fr/wordpress/wp-content/uploads/2009/03/pixar-la-haut.jpg

Pixar a bonne presse en ce moment et effectivement, on en sort pas déçu, à part peut être pour le très très petits (en dessous de 4 ans) qui trouveront certaines scènes tristes ou un peu violentes. Pour les autres, vous aurez droit à une belle aventure, bien amenée, avec des détails graphiques toujours aussi soignés et des répliques cadencées au poil près, impeccablement reprises par la version française. Pas de message écolo lourdingue, et c'est tant mieux, la simplicité des paysages les rend d'autant plus mangifiques.
Entre Dug le chien, Russell le jeune aventurier délirant, le mythique Dabou qui fait échasses à ses heures et une meute de chiens féroces mais pas très éveillés, on n'a absolument aucune difficulté à entrer dans l'histoire et à retomber en enfance.

N'en déplaise au rédacteur en chef de Télérama qui parle d'insolence comme un communiste parlerait de la liberté (oui, chez Télérama on a la révolution dans le sang), ça fait du bien ce genre de films.


Mercredi 5 août 2009 à 19:19

Pour commencer dans la rubrique juridique, il parait relativement cohérent de jeter les bases vers lesquelles je renverrais n'importe quel non juriste qui a envie de se cultiver un peu sur ce plan là, sans pour autant se heurter aux textes officiels, aux débats parlementaires et autres lieux hermétiques à toute compréhension humaine.

Je ne vous indique donc pas toutes les sources officielles (JO, légifrance, site des institutions parlementaires, gouvernementales, étatiques, internationales et nationales) que n'importe qui peut trouver, qui n'intéressent globalement que les initiés et qui sont loin d'être pertinentes pour une première approche pédagogique.

Par contre, un certain nombre de sites et de blogs proposent des analyses juridiques plus ou moins intéressantes qui méritent d'être signalées puisqu'elles donneront facilement envie à quelqu'un qui ni connaît rien de s'intéresser au sujet et de le comprendre.



http://www.maitre-eolas.fr/images/miquets/Semaine%20rouge/soulevnul.png- Le blog de Maître Eolas : Nationalement connu pour la pertinence de ses analyses et pour quelques polémiques qu'il a aidé à déclencher, Maître Eolas est un avocat parisien, spécialisé en droit des étrangers, qui aime à battre en brèche les travers du droit actuel, du discours de politiciens beaucoup moins juristes que démago et à fournir des tas d'explications très détaillées sur le procès, des éléments de procédures et parfois d'actualités.
Son blog est vraiment une perle pour les néophytes puisqu'il permet (presque) à chacun de comprendre le droit sans jamais l'avoir étudié (et quand on voit la complexité de certains petits détails, il y a de quoi être dégouté d'en faire des études).
Par contre, ce n'est pas "le droit pour les nuls" et les vrais juristes devront eux aussi s'accrocher et seront susceptibles d'apprendre plein de choses.

Le parti pris est clairement orienté, mais toujours argumenté JURIDIQUEMENT. Les contestataires sont admis : bon courage pour trouver des arguments solides. La rubrique des prix busiris est très pédagogique et c'est un vrai modèle de contre argumentation.



http://maitremo.fr/wp-content/themes/unnamo/images/statuette2.png- Le blog de Maître Mô : Moins nationalement connu, je considère Maître Mô comme une fierté régionale pour tout habitant du Nord qui se respecte. Je précise qu'on a pas besoin d'être parisien pour être une référence en la matière et, en l'occurrence, de grandes leçons de droit et de vie il est question dans ce blog.
Peut être ce blog est-il moins orienté sur l'actualité en tant que tel, un peu plus peuplé d'anecdotes joyeuses et maussades sur sa propre vie professionnelle, un tout petit peu moins purement juridique. Il n'empêche qu'il s'agit là de grands articles, capables de vous faire hurler de joie ou de vous faire pleurer comme la première fois que la maman de Bambi est morte sous vos yeux impuissants et que vous avez compris que les chasseurs sont des gens intrinsèquement mauvais.
Dernière précision : Il poste aussi beaucoup moins, et franchement, les gens qui postent peu, moi ça me saoûle...


http://www.p-s.fr/dotclear2/themes/kameleon/images/bando1.jpg- La Quadrature du net et Post scriptum : Deux sites concernant les nouvelles technologies, le droit d'auteur et internet. Quelque chose ici de beaucoup moins léger, de plus engagé, ces blogs ont un aspect beaucoup plus collectif et se concentrent vraiment sur des sujets précis comme une association de défense pourrait le faire. Pour les mordus du net, pour les curieux, pour tous mais de façon plus spécifique. La quadrature en particulier est également une référence.


- Les actualités du droit : Blog d'un socialiste qui parle absolument de tout et qui est très intéressant pour se tenir au courant de certains problèmes de l'actualité. Pas exhaustif bien sûr, mais je trouve les analyses toujours intéressantes, pertinentes, et là encore accessibles et agréables à lire.
 

Diner’s room

Work In progress
                                                  
- dinersroom : Mince, il y a des juristes qui savent écrire. Son article "pour le droit et les juristes" est un bijou, sa verve est affinée et c'est un bonheur.
 

http://moreas.blog.lemonde.fr/files/2008/09/gm.1222235418.miniature.JPG- Moreas : 22, voilà un flic. Cela fait du bien d'aller lire ce qui peut se dire chez les autres, ceux sur qui ont a l'habitude de taper comme "les vilains méchants, partisans du tout sécuritaire". Il faut aussi ajouter qu'il s'agit d'un commissaire principal honoraire de la Police Nationale, c'est loin d'être négligeable.
Ce n'est pas un blog que je fréquente tous les jours, je ne me porte pas plus garante que pour les autres de ce qui s'y dit, mais là encore c'est que d'la culture.





- Authueil : Blog d'un homme politique avec qui je suis parfois en désaccord le plus profond (cf le problème du lycéen gréviste et de sa réinscription), c'est par contre très intéressant d'aller lire son avis...confronté à d'autres. Intéressante rencontre entre le monde juridique et le monde politique.

 - Zythom, blog d'un expert judiciaire : Blog qui vaut par sa rareté (les experts judiciaires, comme il l'explique lui même, rechigne fortement à tenir des blogs, en particulier de façon aussi subjective que lui) mais également par ses petites anecdotes juridiques. Il n'y poste pas que ça, le blog est donc à la limite du juridique, des nouvelles technologies et du blog personnel. Lecture en tout cas toujours agréable qui réjouira les geeks et les autres.

Je remercie mes biens aimés lecteurs de noter que :
- Cette liste n'est pas exhaustive, vos suggestions de tout blog ou site de QUALITE sont donc les bienvenues.
- Si vous n'êtes subjectivement pas d'accord avec l'auteur du blog ou si celui-ci se fourre objectivement un doigt dans l'oeil sur certains sujets, voyez ça avec lui et son oeil, personnellement je ne peux vous donner aucun gage de qualité. Pour ça il vous reste la presse officielle qui, elle, est toujours objective et sans erreur, c'est bien connu.
- Oui, cet article a effectivement pour but de vous orienter vers d'autres lectures ailleurs pour pouvoir me la couler douce ici. Y'a pas de petites économies jeunes gens.
 

Lundi 3 août 2009 à 11:07

Chère communauté grandissante où les jeunes pubères boutonneux règnent en maître et où le boulet nouveau a toujours une place de choix, il est temps que je revienne.

Loin de moi l'idée de penser que ma participation à la blogosphère puisse faire reculer l'avènement du langage sms et de tout ce qu'on peut regrouper sous le terme générique de kikoolol. Cependant, je suis arrivée à la conclusion, après un long débat avec moi même, que si tant de gens pouvaient crier si fort qu'ils n'avaient rien à dire, il n'y avait pas de raison pour que je ne puisses pas en faire autant.

Plus précisément, je pense qu'il est temps pour moi de recommencer un blog organisé, thématique, avec un fond un peu plus creusé sans pour autant se départir de cette légèreté et de ce cynisme qui le caractérise (oui c'est tout un programme).


Petite explication, donc.

J'ai commencé par créer un habillage, qui ne sera jamais ma préoccupation première, autant vous y faire tout de suite.

Les mots clés ont également vocation à être utilisés dans le plus grand désordre et avec la plus grande négligence de ma part. Je pense qu'il sera vraisemblablement inutile de vouloir retrouver quelque chose en les utilisant, mais j'en mets quand même : je sais à quel point cela vous fait plaisir et j'accorde une extrême importance à me montrer démagogique envers mon lectorat.

Si vous vous attendez à ce que je vous cire les pompes vous pouvez tout de suite vous enduire de vaseline et allez vous insérer dans l'anus de l'éléphant le plus proche. Les commentaires niaiseux, écrits en sms, le cirage de pompe et les trolls ne sont pas les bienvenus et je me chargerais de faire en sorte de ne pas m'en encombrer. Mais sinon à part ça je suis gentille, douce, polie et je peux cuisiner des pâtes à toute heure du jour et de la nuit. Vos réactions en tous genres sont donc les bienvenues!

J'ai remanié mes catégories pour répondre à plusieurs impératifs : Juriste de formation (en formation pour être juriste, à vrai dire), je vais essayer d'introduire un peu de droit dans ce monde de brutes. La catégorie dura lex sed lex (dure loi, sage loi) sera consacrée à certaines explications que j'ai envie de rajouter sur des questions de droit, actuelles ou non. Il est probable que j'y mette aussi des liens externes vers d'autres personnes qui parlent de droit comme un certain Maître Eolas ou encore Maître Mô et qui le font fatalement bien mieux que moi.

Première catégorie à distinguer cependant de ailleurs. Ici je risque de mettre des liens, des vidéos, des redirections vers ce qui a attiré mon attention ailleurs sur la toile, sauf bien sûr ce qui a un rapport avec le droit.

Choses sans importance : Enfin un endroit où je peux mettre toutes les conneries qui me passeront par la tête sans pour autant être obligée d'en faire un article construit et long. Catégorie certainement vouée à quelques mouvances selon mes humeurs.

Actualité : Il est fort probable que vous ayez compris vous-même à quoi cette catégorie pourra bien servir, quand bien même je ne sais pas si j'y mettrais grand chose. Là encore, tout sauf le droit, ce qui réduit considérablement les perspectives quand on parle d'actualité (à part si je me lance dans les people, mais a priori si je fais ça quelqu'un se dévouera pour me tuer)

Critiques : De livres, de films, d'albums, de sites, etc... Ma connaissance de la matière à critiquer étant toujours inversement proportionnelle à ma volonté d'imposer mon avis arbitraire et partiale, comme tout bon critique.

Voilà, maintenant que j'ai créé le monde en une matinée, je vais me reposer pendant 6 jours et demi.

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