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J'ai un blog et je n'hésiterais pas à m'en servir.

Mardi 15 septembre 2009 à 19:32

Suite à l'affaire Hortefeux qui déchaîne les passions et oppose les personnalités, un article relativement intéressant paru dans le monde a attiré mon attention.
Il y est question des membres du gouvernement qui tentent, plus ou moins adroitement de défendre Brice Hortefeux en arguant que : Ses propos ont été mal compris, déformés, sortis de leur contexte, les images ont été "volé" et puis de toute façon tout ça c'est la faute d'Internet.
Aussi incroyable que ça puisse paraître, la plupart de ses défenseurs, qui sont tous nos dirigeants à l'heure actuelle, semblent considérer qu'il est anormal que ces images circulent librement sur internet, aussi rapidement, qu'il y ait un "buzz", qu'Internet soit si peu contrôlée, etc...

Je me permets donc de reprendre l'affaire depuis le début pour plus de clarté.

1) Sur le fond de l'affaire

Brice Hortefeux est à l'université d'été de l'UMP, entouré de divers militants, dont un se disant en même temps auvergnat et arabe. Le ministre ne lui fait pas remarquer cette évidente faute de goût, cependant une militante fait remarquer "C'est notre petit arabe", et il fait donc subtilement la réflexion que tout le monde connaît : "Quand il y en a un ça va, c'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes".

-Les propos racistes sont condamnés par la loi
.

Le fait est que l'on ne sait pas bien qui parle de quoi et notamment si Hortefeux parle bien des arabes, il serait donc logique de lui laisser le bénéfice du doute. Néanmoins, si c'est bien ce que ça paraît être, à savoir une remarque raciste, le fait constitue bien une infraction prévue à l'article R 625-7 du Code pénal pour provocation non publique à la discrimination ou au racisme. Le fait d'être raciste n'est évidemment pas condamnable puisque ce fait n'est ni dépendant de la volonté de la personne, ni vérifiable, et n'a aucune conséquence pour personne. La liberté d'opinion, de penser, quelle que soit la façon dont vous la nommez est une liberté aussi illimitée qu'inexistante : Cela ne correspond à rien, on ne peut pas autoriser ou interdire quelqu'un à faire quelque chose que personne ne peut maîtriser. La polémique que j'ai lu à ce sujet chez diner's room me paraît donc assez étonnante et totalement stérile.

Par contre, la liberté d'expression existe et elle est encadrée. Donc, si racisme il y a eu, la justice peut être saisie, et les propos doivent d'autant plus être condamnés qu'il s'agit d'un ministre en exercice. Inutile de vous expliquer ce que l'on peut craindre dans ce type de situations.

-On n'est pas filmé à son insu lorsque l'on est entouré de journalistes.

Il serait utile, au moins pour eux, que les politiques se mettent une fois pour toute dans la tête que lorsque l'on est entourés de journalistes et de militants, à l'université d'été du plus grand parti politique de France (oui, il faut s'y résoudre), on est définitivement pas dans une situation d'intimité. Parler "d'images volées" en sachant très bien que l'on sera non seulement écoutés mais aussi forcément filmé, et que tout ce que l'on dira aura une grande importance, tient de la mauvaise foi absolue. Et même si l'on a pas vu cette caméra là à ce moment précis.

Quoi qu'il en soit, l'infraction reprochée n'a absolument pas besoin d'être publique pour exister. Cela n'a donc aucune espèce d'importance de savoir si oui ou non le cadre était public ou privé, à part si M. Hortefeux ou les services de l'Elysée veut porter plainte pour atteinte au droit à l'image. Ce type d'erreur diplomatique est à mon avis complètement dans leurs cordes.

2) Sur la diffusion de la vidéo

Je suis encore suffisamment naïve pour être complètement affligée que tous ces très compétents membres du gouvernement saisissent l'occasion pour dire tout le mal qu'il pense d'Internet et de la libre communication.
"Vous voyez bien qu'Internet c'est dangereux : A cause d'elle on voit clairement que nos ministres tiennent des propos racistes et l'on ne peut rien faire pour l'empêcher"
Cette vidéo me semble absolument surréaliste : Henri Guaino y affirme qu'à cause d'Internet et de sa "transparence", d'abord les gens perdent de leur épaisseur, formidable métaphore aussi creuse qu'elle ne veut rien dire, et ensuite "on ne peut plus rien dire". On retombe donc sur l'argument de base des négationnistes : On doit pouvoir exprimer toutes ces opinions quelles qu'elles soient, tenir des propos racistes n'est qu'une opinion, etc...
Et s'ajoute à cela un très subtil rappel sur la dangerosité d'Internet : Internet qui permet de mettre à jour des infractions, de choquer l'opinion publique, qui fait des buzz qu'on ne peut pas arrêter...

Bref, je m'arrêterais là en vous invitant à aller lire l'article du Monde et voir la vidéo qui résument assez bien les choses. Pour ma part, je pense que l'Europe et ses normes nous préservent très efficacement de tous ces personnages qui se flattent d'être dangereux pour l'Etat de droit.

Jeudi 3 septembre 2009 à 23:45

Ouais, ça m'a pris comme ça, je me suis dit : Aller, tu n'as rien à faire ce soir, va voir à quoi ça ressemble Christophe Honoré, Louis Garrel et toute la clique.
Bon, ben ça casse pas trois pattes à un canard, et surtout, ça m'énerve.

Au départ, on a : Un bon casting, lâchons le mot. Même Louis Garrel m'a finalement convaincu (faut dire qu'il joue un jeunot immature qui tombe amoureux comme il recoiffe sa mèche, vite et mal, mais bon, je suis mauvaise langue : Non il est pas mal). Marina Fois est vraiment une bonne actrice, Chiara Mastroianni se défend, mais j'y reviendrais, et le petit Anton (putain c'est moche), quelque chose me dit qu'on en réentendra parler. L'idée n'est pas neuve : retour en famille, destins de couples qui se croisent avec des histoires différentes et toutes plus ou moins embourbées, couple de parents qui chapeaute le tout... Mais enfin, pourquoi pas.


En plus il y avait des petits chats et des petits chiens, c'est mignon. Bref, ça pouvait quand même donner quelque chose de sympathique.
 
 
© Le Pacte
 

Sauf que dans un film, normalement, on est censé trouver un scénario qui tient et pas juste des personnages hystériques qui ne savent pas où ils vont et encore moins où ça nous emmène. Christophe Honoré a voulu filmer la Bretagne? Euh oui la moitié du film alors, ça manquait trop de dioxyde de carbone pour lui.
Un film féministe? Non, les femmes d'aujourd'hui ne confondent pas toutes la liberté et l'hystérie. Elles ne font pas toujours les choses parfaitement mais ne se sentent pas obligés d'abandonner une chose pour une autre en permanence et ne sont pas toutes victimes de la théorie du complot. Accessoirement, le sous-entendu selon lequel une femme enceinte est irascible et incompréhensible, mais rassurez-vous ça se calme après l'accouchement... On a vu mieux en matière de féminisme.

La seule qui semble heureuse de vivre pleinement sa vie de mère, c'est justement la grand-mère, superbe de grâce sous les traits de Marie-Christine Barrault, je ne vois pas ce qu'il y a de féministe là dedans, mais bon.

Un chouette interlude nous propose un bon en arrière, mais là encore c'est raté : Trop long, mal amené, et surtout sans humanité, mais bon on avait dit qu'on filmait la Bretagne alors vous allez en bouffer du Biniou trop fort. Le titre du film se réfère à cette scène : On empêche de danser cette fille qui ne pense qu'à s'amuser en dansant pendant des heures avec des hommes. Je ne vous dévoilerais pas l'intégralité de l'histoire mais si cette jeune écervelée ne peut pas danser, ce n'est pas parce qu'on l'en empêche, mais surtout parce qu'elle en fait trop. Tout le film, et particulièrement cette séquence confond allègrement liberté et hystérie, volonté et caprice, femmes libres et immatures. Mais bon, les femmes elles ont des hormones tu vois, alors c'est normal.


Pourtant il y avait de l'humour, le jeu des acteurs était inégal mais franchement regardable, il y avait des personnages à faire évoluer. Au lieu de ça, la fin est vraiment, alors là je m'énerve, mais vraiment, nullissime de médiocrité. Encore une fois, je n'aime pas spoiler, mais à aucun moment Honoré n'offre d'issue à son personnage principal, il la fait retomber dans ses turpitudes à deux balles loin de toute réalité pour profiter d'une soi-disant liberté qui s'apparente à de l'abandon lâche et puant.
Et pour les personnages secondaires ? Ah oui, on vous avait dit à un moment au début du film que ça n'allait pas trop, mais en fait ça va mieux merci, comme ça on boucle en 1H45, ça fait plus de séances.


Une oeuvre inachevée (du type ni fait ni à faire), inutile, où les femmes sont hystériques et les hommes paumés (oui, forcément), où les acteurs sont bons mais les dialogues trop inégaux, mais vous pourrez y visiter Paris autant que la Bretagne.

Chouette critique de Bakchich
Critique AFP : Je pense tout pareil et je découvre que l'AFP fait des critiques.

Non, décidément, j'aime pas les féministes.

Mardi 1er septembre 2009 à 23:17

Je suis aujourd'hui en verve de sujets d'articles, et il se trouve qu'un article sur un autre blog a éveillé mon attention sur un sujet qui est loin de faire l'unanimité, le port de la burqa ou encore du burqini ou de tout costume "intégral" imposé par une certaine vision de l'islam, le tout en France.
Ca se passe ici, sur un site que je vous ai déjà par ailleurs recommandé, mais qui, à mon avis, fait complètement fausse route sur le problème.

Celui-ci, comme vous le savez, concerne donc l'éventualité d'interdire, par un texte, le port de ce type de vêtement que l'on peut sans se méprendre qualifier d'islamiste. Cette pratique semble concerner une extrême minorité de femmes en France, cependant, et en tant que bon juriste, ce critère doit être totalement indifférent à déterminer si oui ou non ce comportement doit être illégal. On ne juge pas de la régularité d'un acte au nombre de ses pratiquants, et sa faible pratique actuelle pourrait même être un argument supérieur pour imposer la prise d'une loi : Agir tout de suite pour stopper un comportement répréhensible avant qu'il ne se développe.

Dans ce cas, qu'est ce qui peut m'inciter à penser avec une certaine ferveur qu'une loi serait totalement inutile voire dangereuse?

Prenons d'abord un premier argument, ô combien humaniste : Le port de la Burqa est le symbole d'une infériorité de la femme sur l'homme, ce que la République condamne fermement. Ce type de symbole ne peut pas être toléré en France, une loi est donc tout à fait adaptée.
Il est vrai qu'il est interdit en France de traiter quelqu'un comme lui étant inférieur, pour tout un tas de raisons et notamment à cause de son sexe. Et même dans le cas d'une subordination hiérarchique, il convient de rester dans le strict cadre de cette subordination sans déraper vers un manque de respect ou tout type d'abus de pouvoir.
Pour autant, le fait est que l'on ne peut pas interdire à quelqu'un, fusse une femme, de se soumettre à quelqu'un d'autre, fusse un homme, et même pour des raisons religieuses. Une telle interdiction ne peut qu'aller à l'encontre de la volonté propre de cette personne ce qui est aussi contre les lois de la République, et j'invoquerais même la Constitution, voire deux articles plus bas. On interdit toute atteinte physique, même volontaire pour la victime, au nom de la préservation de l'intégrité physique, considérée comme un principe supérieur (amis BDSM, vous êtes prévenus, certaines limites sont à ne pas dépasser...). De même, on peut interdire à un homme de tenir sa femme en laisse dans la rue car, outre un aspect ouvertement sexuel, il y a un caractère particulièrement dégradant à ce traitement qui assimile la femme à un chien et l'homme à son maître.
Pour la burqa, on pourrait penser qu'il s'agit aussi d'un vêtement dégradant. Néanmoins, cela ne réduit en rien la personne à l'état d'animal et ne montre pas ouvertement un état de soumission. Tout au plus, il s'agit d'un message de renfermement sur soi, de refus de communication, d'extrèmisme, ou encore de l'altération de son libre arbitre. Mais toute ces choses, à part la dernière, ne sont pas interdites par la loi, heureusement pour les ados mal dans leurs peaux.

Prenons donc ce problème du libre arbitre. La Burqa serait portée uniquement par des femmes que l'on oblige à une telle démarche, de façon violente ou par manipulation. Evidemment, on prend peu de risques à supputer qu'une personne qui adopte un tel "vêtement" ne le fait pas pour son pur plaisir mais subi surement des pressions extérieures, familiales ou communautaires, qui la poussent à cela.
Cependant, il faut soulever le problème de ces femmes qui revendiquent être libres, indépendantes et avoir choisi ce mode de vie pour "en revenir à la pratique fondamentale de l'islam", ou par pudeur, ou autre. Qu'elles existent ou non, ils sembleraient qu'elles se fassent rares sur la vie publique, mais cependant pas totalement absentes. Le problème, même théorique, est donc entier : Si l'on interdit la burqa au nom de l'oppression des femmes qui la portent, on oppresse par le fait même celles qui auront choisi volontairement de la porter. Il s'agirait d'un sophisme consistant à dire : Les islamistes qui oppressent les femmes leur font presque toujours porter la Burqa, donc toute femme portant la burqa est forcément obligée de le faire.
Si on ne peut pas interdire le port de la burqa pour ce motif, je ne suis pas pour autant en train d'insinuer qu'il faut laisser une situation telle que celle-ci perdurer. Rien n'empêche de donner les moyens, à celles qui sont opprimées de se défendre : donner des moyens aux associations, aux services sociaux, renforcer l'aide juridictionnelle pour leur donner les moyens d'accéder à un avocat... Il existe des textes pénaux qui condamnent le harcèlement, les menaces, la manipulation et les atteintes à la laicité. Peut être mériteraient-ils d'être étoffés pour créer un délit spécial (spécialement plus grave?) d'oppression d'une personne pour des raisons religieuses. Ce délit permettrait d'éviter de stigmatiser la religion musulmane tout en offrant une protection globale contre toute oppression, et pas uniquement pour un fait isolé qu'est la burqa. En même temps, celles qui souhaitent porter la burqa ne se verraient pas opprimées dans leur choix, si difficile à comprendre soit-il.
Pour repérer ces femmes opprimées, il est sûrement bien plus efficace de les inciter à sortir de chez elles, même en Burqa pour pouvoir les repérer, plutôt que de leur interdire toute sortie au risque que leur situation ne soit jamais dévoilée.

Dernière raison pour interdire la burqa, et non des moindres : La burqa est un signe distinctif religieux ostentatoire qui porte donc une atteinte à la laicité. Une bonne fois pour toute, j'aimerais rappeler que même se balader avec une croix géante clouée dans le dos ne porte pas atteinte à la laicité : Il ne s'agit pas d'imposer à qui que ce soit sa religion, ni même de faire de la propagande, mais uniquement de la montrer, de façon certes ostentatoire, mais qui ne nuit pourtant à la liberté de personne.
Je laisse de côté les arguments selon lesquels l'avènement de la burqa est un coup des talibans qui cherche à dominer la France entière, et que si on ne fait rien bientôt celle-ci sera perdue, livrée aux mains de 300 islamistes et leurs femmes voilées. On ne fait pas, ou plutôt on ne devrait pas faire des lois avec pour argument "Si vous n'êtes pas content vous n'avez qu'à retourner chez vous et toc". L'idée de "on ne voit pas leur visage, c'est inhumain" n'est ni objective, ni juridique, c'est purement culturel et cela n'a pas à s'imposer comme la norme pour tous.
De même, la France peut prendre une loi contre la burqa sans que la fin du monde soit déclarée dans la minute. La théorie du complot n'est pas le fruit de jeunes femmes paumées, ou manipulées ou même violentées ni même de leurs maris si violents soient-ils et si les talibans pouvaient vraiment nous menacer et nous livrer une guerre sans merci à coups d'attentats terroristes, pouvez-vous m'expliquer pourquoi ils ne le font pas? Bien sûr, le risque d'attentats n'est pas nul (pourquoi croyez-vous que je ne vive pas à Paris? Pas folle la guêpe) et même si les islamistes ne sont pas tous des bouseux dans des grottes, ils n'ont pas la force d'une véritable armée organisée.
Je disais donc, parce que je m'emporte, la laicité. Il faut rappeler, à toutes fins utiles, que ces fameux signes ostentatoires ont bien été interdits dans les établissements scolaires en 2004. Il est également interdit pour un fonctionnaire d'en porter, et je doute qu'il soit aisé pour une salariée de se faire embaucher dans ces conditions.
La burqa est donc déjà interdite dans bien des cas, en particulier dans ceux où elle pose un problème pratique ou un problème de neutralité des opinions.

Pour finir, vous seriez en droit de me traiter d'hypocrite si je n'admettais pas que, souvent, les femmes ne la portent pas par gaité de coeur, et que niveau neutralité religieuse, on a vu mieux. C'est pas faux, comme dirait mon ami Perceval. Il n'empêche qu'un texte ne peut pas se permettre de ne porter une interdiction que pour une seule religion et doit pouvoir détailler son interdiction de façon précise. De quel droit peut-on interdire à quelqu'un de sortir entièrement recouvert de la tête aux pieds? Et si l'on parle de "vêtements religieux", comment faire la différence entre quelqu'un qui se barde de foulards de la tête aux pieds et une femme en burqa?

Personnellement, je suis perplexe à l'idée de créer toujours de nouvelles lois pour lutter contre un envahisseur hypothétique là où celles qui existent feraient bien mieux d'être revues pour offrir des recours effectifs contre les victimes de harcèlement ou d'oppression en tous genres.

http://d.yimg.com/i/ng/ne/delize/20090730/16/784431532-burqua-or-not-burka.jpg
Petite illustration spéciale grippe A, auteur :  Delize

Mardi 1er septembre 2009 à 17:38

Fut un soir où j'emmenai mon compagnon, bénévole malgré lui, à un concert de chanson française au splendid de Lille. Bien m'en prit.
En effet, loin d'être un torture comme je l'imaginais, lui comme moi avons su apprécier comme il se doit l'enthousiasme, la fougue et la verve de blaireaux bien de chez nous (de chez moi pour être plus précise).

LES BLAIREAUX sont donc un groupe du Nord, et même précisément de Lille, qui a débuté ses queslques tours de chants voilà déjà plusieurs années. Les remaniements au sein du groupe furent nombreux, et pourtant ils ont jusqu'ici réussi à conserver tant l'esprit du groupe, la qualité des textes que l'originalité du nom qui n'aide pas beaucoup pour niquer, par contre.

Sur le concert en lui-même, j'en dirais assez peu car je ne suis pas une grande chroniqueuse en la matière et surtout tout cela se résume en peu de mots : D'abord un public de vingt-trentenaires bobo comme il se doit mais malgré tout bon esprit, une bonne salle accueillante et pas tassée et surtout, un groupe formidablement enthousiaste, sans aucune prise de tête ou de becs entre les membres, qui revient au pays pour s'éclater. La bonne entente entre les membres d'un groupe ne remplace pas nécessairement le talent, loin s'en faut. Ceci dit, et c'est particulièrement vrai sur scène, la complicité des musiciens fait un bon tiers du boulot, et son absence peut ruiner toute velléité de succès (ouais les Gallagher, on vous a reconnu, et laissez moi vous dire que c'est pas comme ça que vous allez vous construire une réputation. Non mais des fois) .
Une bonne ambiance générale donc, avec un Alexandre LENOIR au micro qui bouge toujours avec autant d'énergie malgré l'enregistrement prévu pour ce jour là qui oblige à une certaine organisation.

Autre point intéressant : L'idée, qui commence à se répandre à nouveau chez certains artistes, de tester de nouvelles chansons en concert, avant la sortie du disque. C'est toujours sympa d'avoir l'impression que les disques servent la scène, et non l'inverse.

S'agissant du fond du sujet, il y aurait surement à dire sur ces textes, parfois axés sur l'amour, sur l'Allemagne (et sur l'amour en Allemagne oui, on a compris) mais aussi sur des histoires d'auberge du chat qui pète, d'un gardien de musée à l'ancienne ou encore d'un petit garçon qui veut décorer le sapin avec sa maman. Le mieux est encore de vous laisser découvrir ça vous même, et ça se passe par ici : LES BLAIREAUX, le site
PARADES PRENUPTIALES, dernier album sur deezer

Vidéo de moyenne qualité, mais vidéo quand même :


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