Fut un soir où j'emmenai mon compagnon, bénévole malgré lui, à un concert de chanson française au splendid de Lille. Bien m'en prit.
En effet, loin d'être un torture comme je l'imaginais, lui comme moi avons su apprécier comme il se doit l'enthousiasme, la fougue et la verve de blaireaux bien de chez nous (de chez moi pour être plus précise).

LES BLAIREAUX sont donc un groupe du Nord, et même précisément de Lille, qui a débuté ses queslques tours de chants voilà déjà plusieurs années. Les remaniements au sein du groupe furent nombreux, et pourtant ils ont jusqu'ici réussi à conserver tant l'esprit du groupe, la qualité des textes que l'originalité du nom qui n'aide pas beaucoup pour niquer, par contre.

Sur le concert en lui-même, j'en dirais assez peu car je ne suis pas une grande chroniqueuse en la matière et surtout tout cela se résume en peu de mots : D'abord un public de vingt-trentenaires bobo comme il se doit mais malgré tout bon esprit, une bonne salle accueillante et pas tassée et surtout, un groupe formidablement enthousiaste, sans aucune prise de tête ou de becs entre les membres, qui revient au pays pour s'éclater. La bonne entente entre les membres d'un groupe ne remplace pas nécessairement le talent, loin s'en faut. Ceci dit, et c'est particulièrement vrai sur scène, la complicité des musiciens fait un bon tiers du boulot, et son absence peut ruiner toute velléité de succès (ouais les Gallagher, on vous a reconnu, et laissez moi vous dire que c'est pas comme ça que vous allez vous construire une réputation. Non mais des fois) .
Une bonne ambiance générale donc, avec un Alexandre LENOIR au micro qui bouge toujours avec autant d'énergie malgré l'enregistrement prévu pour ce jour là qui oblige à une certaine organisation.

Autre point intéressant : L'idée, qui commence à se répandre à nouveau chez certains artistes, de tester de nouvelles chansons en concert, avant la sortie du disque. C'est toujours sympa d'avoir l'impression que les disques servent la scène, et non l'inverse.

S'agissant du fond du sujet, il y aurait surement à dire sur ces textes, parfois axés sur l'amour, sur l'Allemagne (et sur l'amour en Allemagne oui, on a compris) mais aussi sur des histoires d'auberge du chat qui pète, d'un gardien de musée à l'ancienne ou encore d'un petit garçon qui veut décorer le sapin avec sa maman. Le mieux est encore de vous laisser découvrir ça vous même, et ça se passe par ici : LES BLAIREAUX, le site
PARADES PRENUPTIALES, dernier album sur deezer

Vidéo de moyenne qualité, mais vidéo quand même :